Un employé du ministère américain de l'Énergie qui avait accès à des secrets nucléaires a perdu son habilitation à accéder aux secrets d'État après avoir accidentellement téléchargé 187 000 images NSFW sur le serveur du ministère. Il s'est avéré que cet homme collectionnait ces archives depuis plus de 30 ans et prévoyait de les utiliser pour entraîner son propre modèle d'IA qui crée des « amants robots ». Cette information a été rapportée par le ministère américain de l'Énergie et 404 Media.
Le 23 mars 2023, un employé du DOE a décidé de sauvegarder ses fichiers personnels. Ses « archives personnelles » contenaient environ 187 000 images NSFW qu'il avait collectées depuis les années 1990.
Son objectif, a-t-il déclaré, était de créer un réseau neuronal pour générer des « robots NSFW » en utilisant ses propres images comme ensemble d'entraînement.
« Pendant ma dépression, je me sentais isolé et seul, alors j'ai commencé à jouer avec des outils de génération d'images, créant des robots NSFW », a-t-il expliqué aux enquêteurs du DOE.
Il a déclaré avoir stocké la collection sur un disque dur personnel dans le cloud et être certain qu'elle resterait séparée du système de travail pendant les sauvegardes. Mais la technologie n'a pas pardonné la naïveté humaine : les archives ont été synchronisées directement avec un serveur gouvernemental.
Six mois plus tard, les experts en cybersécurité du DOE l'ont interrogé sur la raison pour laquelle des centaines de milliers de fichiers érotiques se sont retrouvés sur le réseau gouvernemental. L'homme a admis son erreur, mais a déclaré qu'il « ne pensait pas que c'était très grave » et a même comparé l'enquête interne à « l'Inquisition espagnole ».
Que s'est-il passé ensuite ?
Une enquête officielle a été ouverte. Un psychologue du DOE a déterminé que l'homme souffrait de dépression chronique depuis l'enfance et qu'il traversait une crise grave au moment de l'incident, ce qui avait affecté sa capacité à évaluer les conséquences de ses actes.
Malgré le traitement et la stabilisation de son état, les experts ont conclu que le risque de récidive restait « très élevé » et lui ont refusé le rétablissement de l'accès aux données classifiées.
C'est la publication du rapport sur cet appel qui a rendu l'affaire publique : désormais, « l'architecte du réseau neuronal robotique NSFW » a officiellement perdu l'accès aux secrets nucléaires américains.